Mode in Textile

La Seine & Moi, la fourrure vegane a de beaux jours devant elle

Entre les différentes manifestations de la PETA, les reportages de l’association L214 et nos simples consciences écologiques, difficile d’envisager encore en 2018 de porter de la véritable fourrure animale. Aussi voit-on de plus en plus de textiles vegan faire leur apparition sur le marché de l’habillement. Parmi eux, les incroyables fausses fourrures de La Seine & Moi. Made in Paris avec ça !

Une croissance fulgurante

C’est Lydia Bahia, qui a étudié le droit et le journalisme, qui a créé cette marque en 2016. Elle n’imaginait pas qu’elle connaîtrait un tel succès en si peu de temps. Alors que l’accueil de ses produits n’a pas été évident compte tenu des prix très élevés, autour de 500€, en moins de deux ans, La Seine & Moi a multiplié ses ventes par 8. Et pas qu’en France, loin de là. Si désormais environs 35% des ventes sont faites en France, entre le e-shop et les deux pop-up stores parisiens, au démarrage l’essentiel des ventes concernaient l’export. Les fausses fourrures de la marque sont ainsi distribuées dans 8 pays, dont la Turquie et le Japon.

Les raisons du succès

Les clefs du succès ? Lydia Bahia estime que cela vient de plusieurs choses. D’abord, La Seine & Moi a reçu le prix de la meilleure fausse fourrure décerné par la PETA, une belle reconnaissance, un gage de qualité et d’esthétisme pour les clientes, et surtout une exposition médiatique internationale. Ensuite, la marque a bénéficié d’une excellente couverture médiatique. Il n’y a qu’à regarder son portfolio pour voir à quel point la presse s’y intéresse. Enfin, et surtout, la fausse fourrure a regagné ses lettres de noblesse grâce à l’engagement pris par des grandes marques telles que Michael Kors, The Kooples ou Gucci de ne plus avoir recours à la fourrure animale.

Pour l’heure, La Seine & Moi n’envisage pas d’ouvrir sa propre boutique, Lydia Bahia pense la marque encore trop jeune pour s’y risquer. En revanche, elle n’exclut pas de grandir encore. Pour ça, elle ouvrirait quelques pop-up stores près des pistes de ski. Elle proposerait aussi de nouveaux produits, qui lui permette d’exister en dehors de l’hiver.

Février 2018