Selon une étude du Dartmouth College, une nouvelle technologie qui exploite les signaux électroniques dans un tissu intelligent pourrait conduire à des équipements de pointe qui protègent contre les produits chimiques toxiques. Dans cette étude publiée dans le Journal of The American Chemical Society , l’équipe de Katherine Mirica et Merry Smith décrivent la création de nouveaux tissus intelligents – SOFT, pour Self-Organized Framework on Textiles – pour ce qui est noté comme la première démonstration simultanée de détection, capture, pré-concentration et filtration de gaz dans un dispositif portable, qui utilise des matériaux conducteurs poreux intégrés dans des textiles. Dans le cadre de l’étude, l’équipe de Dartmouth a démontré que le nouveau tissu intelligent peut détecter les produits chimiques toxiques courants. Le système SOFT a identifié efficacement le polluant des gaz d’échappement des véhicules, l’oxyde nitrique et le sulfure d’hydrogène. En plus de détecter les produits chimiques, les textiles électroniques sont capables de capturer et de filtrer les toxines dangereuses. Selon les chercheurs, les dispositifs SOFT comportant des MOF (réseaux metallo-organiques) présentent une conductivité fiable, une porosité améliorée, une flexibilité et une stabilité au lavage. Les tissus sont également stables à la chaleur, ont une bonne durée de conservation et conservent leur efficacité dans des conditions humides. Bien que la technologie doive être perfectionnée avant de pouvoir être utilisée dans des systèmes portables de pointe, les auteurs espèrent que la méthode de fabrication pourrait être étendue à d’autres systèmes, produisant une gamme de nouveaux e-textiles multifonctionnels.
Source: https://phys.org/ – le 01/11/17