Habillant plus de 2,1 millions de salariés en France et à l’international, le groupe Mulliez-Flory, leader français du vêtement professionnel sur-mesure, multiplie les projets. Après l’acquisition début 2016 de la société vosgienne ALM (30% de l’activité du groupe), il vient d’investir 5 millions d’euros dans une plateforme logistique dernier cri de 6.000 m” à La Verrie, en Vendée.
Cet outil, construit en moins d’un an, est destiné à pouvoir livrer ses clients en 24 heures et à accompagner le développement des marchés d’externalisation de l’habillement des grands groupes français (Police, Gendarmerie, Armée, RATP ). Dotée d’un bassin de rétention et d’un système de sprinklers pour intervenir automatiquement en cas d’incendie, elle serait la première unité de ce genre certifiée HQE (Haute Qualité Environnementale). Le groupe passe de 5 lieux de stockage à 2 pour gagner en efficacité.
Parallèlement, il multiplie les innovations autour du vêtement intelligent pour faire la course en tête sur le marché très concurrentiel du vêtement de travail. Coordinateur du programme de recherche Autonex, qui réunit trois centres de recherches (ENSAIT, Armines, IEMN), deux plateformes d’innovation et de transfert technologique (CETI, CANOE), trois grands groupes industriels (Mulliez-Flory, Eminence, Arkema) et trois PME innovantes (TDV, Percall et Nicomatic), Mulliez-Flory, associé à Eminence, les premiers prototypes de vêtements connectés, lavables, sans fil, autonomes en énergie pour sécuriser les professionnels de métiers à risques et les patients médicalisés devraient être présentés en décembre 2016.
Mulliez-Flory espère déjà un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros dès 2019 grâce aux vêtements et sous-vêtements connectés et près du double en 2020. Mulliez-Flory devrait commercialiser, dès 2017, une tenue, mise au point avec le groupe Altran, spécialiste du conseil en innovation, et la société grenobloise Idosens, capable de mesurer la pénibilité au travail. Autre développement stratégique, Mulliez-Flory va lancer la mise en oeuvre, courant 2017, d’une solution souple et fiabilisée pour que chaque salarié puisse prendre ses propres mesures et les transmettre aux fabricants.
Source: latribune.fr – 15/12/2016