Alors que les matériaux composites ouvrent de larges perspectives en termes d’allègement des structures, de facilité de mise en oeuvre et de performances, leur recyclage n’est pas encore rentable.
Selon la Fédération de la Plasturgie et des Composites, la recyclabilité de matériaux combinant une résine à un renfort fibreux n’est pas chose aisée, tant du point de vue technique que du point de vue économique. Et tandis que les deux tiers du marché sont constitués de résines thermodurcissables, ce qui les rend quasiment inexploitables, les résines thermoplastiques ne permettent pas de retrouver des niveaux de performances satisfaisants après recyclage. Les acteurs souhaiteraient une incitation financière plus engageante de la part des pouvoirs publics.
L’auteur cite néanmoins deux exemples prometteurs avec l’Elium® d’Arkema, qui est la première résine thermoplastique liquide, post-formable et recyclable, qui permet de fabriquer des pièces composites, et les alternatives biosourcées telles que la fibre composite à base de bambou développée par la jeune société toulousaine Cobratex.
Source: lesechos.fr – 12/02/2018