Une équipe de scientifiques dirigée par l’Université de Birmingham (Royaume-Uni) et le Harbin Institute of Technology (Chine) a développé une méthode permettant à des matériaux fissurés de s’auto-réparer à des températures bien inférieures à zéro (-60 ° C).
Dans des conditions favorables, les composites ont déjà précédemment démontré une impressionnante efficacité de guérison, avec une efficacité supérieure à 100%, ce qui indique que la fonction ou la performance du matériel réparé peut être meilleure que celle avant les dommages.
Cependant, jusqu’à ce présent, ce n’était pas le cas dans des conditions défavorables, comme à très basse température. Ici, comme un être vivant maintient sa température corporelle constante, la nouvelle structure composite maintient sa température intérieure.
Des vaisseaux creux tridimensionnels, pour délivrer et libérer les agents cicatrisants, et un élément poreux conducteur, pour fournir un élément chauffant interne, sont « noyés » dans le composite. Une efficacité de plus de 100% a été obtenue à des températures de -60 ° C pour un stratifié renforcé par des fibres de verre, mais cette technique pourrait être appliquée à la plupart des matériaux composites auto-réparables.
D’autres essais ont été exécutés à l’aide d’une feuille de cuivre ou une feuille de nanotube de carbone en tant que couche conductrice. L’équipe va maintenant chercher à éliminer les effets négatifs que les éléments de chauffage peuvent avoir en utilisant une couche de chauffage plus technique. Leur but ultime, cependant, est de développer de nouveaux mécanismes de réparation pour toucher plus de composites .
Source: textilesupdate.com – 23/09/2016