L’usine de Kervellerin a trouvé une solution permettant à la fois de réduire l’utilisation de composés pétrosourcés ou issus de l’exploitation de carrières tout en créant un débouché pour les restes de l’activité conchylicole. Après trois années de recherche et développement, la docteur en pharmacie Martine Le Lu, fille du gérant, a mis au point un processus industriel utilisant les déchets de coquilles d’huîtres pour la fabrication d’un colorant naturel sous forme de poudre blanche dénommé Ostrécal, destinés actuellement à deux marchés principaux : les producteurs de peintures utilisées pour marquer les routes, et le marché des matières plastiques. Chaque année, l’entreprise collecte 4.000 tonnes de coquilles d’huîtres et extrait 2.000 tonnes de poudre.
La plate-forme ComposiTIC de l’université Bretagne Sud a par ailleurs déjà travaillé avec l’usine de Kervellin et développé l’utilisation sous forme de filament d’Ostrecal® avec la création d’un nouveau filament biodégradable pour imprimante 3D fin 2014. C’est aujourd’hui l’entreprise Nanovia, en Bretagne qui propose le produit sous l’appelation Istroflex, un matériau polymère compostable et biodégradable qui permet la réalisation de prototypes imprimés en 3D souples et flexibles
Source : La Tribune